Les goules populaires sont d'autant plus exigeantes sur leur apparence et leur mise immortalisées par la prise annuelle de la photographie de classe !

Les élèves du lycée Monster High ont chacune leur style vestimentaire et ne reculent devant aucune pyramide de paquets, aucun frais exorbitant, ni aucune file d'attente de zombies devant les magasin pour être irréprochables et à la pointe de la mode en toutes circonstances... et cela, surtout pour le jour de la prise de la photographie de classe de l'épisode Un Look d'Enfer de la troisième saison de la série animée comme pour le jour de la rentrée scolaire, notamment dans les longs-métrages 13 Souhaits et Frissons, Caméra, Action ! Draculaura, la jeune vampire préférée des fans de la licence, ne fait vraiment pas exception à cette règle, bien que sa nature monstrueuse a de singulier le fait de ne pas laisser apparaître ses traits sur les clichés comme sur les miroirs.

Ces tenues et coiffures spécifiques à cet évènement qu'est la prise de la photographie de classe ont été adaptées pour une variété de poupées baptisée Picture Day, qui compte Draculaura, Abbey Bominable, Cleo de Nile, Spectra Vondergeist, Lagoona Blue, Frankie Stein et Operetta et est la cinquième série de la collection Signature, sortie dès Novembre 2012 avec les quatre premiers personnages cités ci-avant et complétée en Avril 2013 avec les trois suivantes. En plus de ces vêtements et accessoires particuliers propres aux personnages incarnés, les poupées sont accompagnées d'une pochette en plastique de couleur et d'un livret à leur nom dont on peut compléter les pages des autocollants à l'effigie des protagonistes principaux de Monster High de la petite feuille jointe, imprimée à la manière de photographies de classe miniatures.

Draculaura garde sa préférence pour la couleur fushsia soulignée de dentelle noire par laquelle elle est reconnaissable entre tous les autres personnages de la licence de Mattel et choisit pour l'occasion une tenue simple et naïve, composée d'une jupe et une chemise sans manche ornée d'un noeud en ruban qu'elle reprend dans sa coiffure en paire de couettes ; une petite note rebelle casse cependant l'ensemble candide par ses bottes en lanières de cuir et son maquillage prononcé, tandis que son sac et ses boucles d'oreilles rappellent bien quant à eux la tendance romantique de la jeune vampire.

Voici l'un des titres inclus dans le deuxième album de Kyary Pamyu Pamyu intitulé Nanda Collection sorti en Juin 2013, alors que la chanteuse japonaise au style reconnaissable poursuit sa tournée de concerts internationale 100% KPP World Tour après avoir signé un contrat avec le label discographique américain Sire Records, filiale de Warner Music Group.

KPP : on aime ou on n'aime pas... Mais la chanteuse-blogueuse-mannequin née le 29 Janvier 1993 est très populaire au Japon comme en Occident depuis la sortie de son single Pon Pon Pon en 2011. Son style vestimentaire kawaii caricaturé et l'univers décalé de ses clips qui rend effrayantes des choses mignonnes et vice versa mis en ligne sur sa chaîne Youtube - peut-être plus que ses chansons qui, elle le reconnaît elle-même, ne veulent pas dire grand-chose - l'ont fait remarquer auprès de ses futurs fans, des médias, des professionnels de la musique et de la mode.

Si je vous disais que je vais jusqu'à Nantes sur la place de la Petite Hollande...

... pour rejoindre le rassemblement organisé par la chaîne Gulli à 15 heures, je vous mentirais... mais ne pas marquer spécialement le coup pour l'écologie à cette occasion ne nous empêche pas tous les jours de l'année en famille, de mes parents à mon petit frère de trois ans, de respecter la nature, d'en considérer les aspects vivants et écosystémiques, d'éviter le gaspillage énergétique et de recycler !

C'est vrai qu'à six ans, on ne comprend pas tout, même si on regarde à la télévision les programmes C'est pas Sorcier, Il était une fois la Terre et les petits conseils de Gullia entre deux morales glissées dans la plupart des émissions, films et séries animées d'aujourd'hui censés nous encourager à améliorer notre comportement. Les principes sont transmis. Quant à la pratique, ce sont à mes parents d'entrer en jeu ! Ce sont eux qui amènent leur progéniture à faire comme ils leur apprennent à se brosser les dents après chaque repas ! On commence par mettre les bouteilles en plastique vides dans la bonne poubelle, aller à l'école à pied, ne pas jeter ses emballages de bonbon n'importe où, écrire sur les deux côtés de la feuille de dessin, couper l'eau pendant qu'on se lave les mains... et d'autres choses comme ça !

Mes parents développent notre approche envers la nature à l'occasion de sorties à la campagne, s'attardant sur les animaux et les insectes croisés, sur leurs modes de vie dans le jardin ou dans les bois, sur le comportement respectueux à avoir envers eux. La morale qu'ils me répètent même pour le cloporte ou l'araignée peu attendrissants : chaque espèce tient une place et un rôle non négligeable dans l'écosystème naturel. Ainsi se fait le jardin potager de mon grand-père, sans pesticides ni engrais, sinon le fameux compostage de nos déchets organiques ! On retire les parasites à la main comme on désherbe entre les plants de tomate et les fleurs ; on se rend dans les bois cueillir les champignons en coupant son pied et non en l'arrachant, comme on le fait pour les narcisses sauvages en Mars et le muguet en Mai... et les opportunités ne manquent pas non plus en ville si l'on prend le temps de s'arrêter et de regarder ; comme celle d'attraper un Paon du Jour avant de le relâcher, de surprendre un écureuil ou des oiseaux dans le parc, et d'aller à une petite exposition de nichoirs organisée par le CPIE - Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement - avec mes camarades de classe...

Je me comporte vis-à-vis de la nature comme mes parents me le montrent, d'autant qu'eux-mêmes s'y intéressent de façon écologique mais aussi pratique, de la connaissance des plantes comestibles ou toxiques à l'élevage de poules en passant par le choix de fruits et légumes de saison ! Quant à savoir si je suivrai cet exemple de conduite quand je serai adulte et indépendante, je ne le sais pas  mais l'abattage intensif des vieux chênes, larges et hauts, laissant la terre à nu à la place des bois le long des routes de mon département me choque aujourd'hui, bien que je n'ai encore que six ans.

Respecter notre Terre avec nos parents aujourd'hui profile l'environnement dans lequel nous vivrons, avec nos propres enfants, dans les années futures.