• Un Amour d'Armure

    C'est bien connu : on ne choisit pas de qui on peut tomber amoureux.

    C'est le cas de Lucia, dame de compagnie de la Princesse Kirsi, qui cache depuis toute petite sa nature de Fée, alors que ces dernières sont en guerre contre les humains. Sa personnalité bienveillante et optimiste s'accompagne d'un vif intérêt pour la Magie. A l'occasion d'un tournoi, elle est fortement intriguée par l'effrayante armure enchantée du Mage Norrix, pourtant réputée sans intelligence ni libre arbitre. Mais l'intrusion d'un espion de la race féérique dans le château du Roi Reimund ravive la crainte de son entourage vis-à-vis de ses semblables, ainsi que son déchirement entre son affection pour la famille humaine qui l'a choyée et sa curiosité quant à ses origines voilées de mystères....

    Seuls Lord Goldborne et Lucia elle-même savent qu'elle est une Fée. Le Roi père de Kirsi a veillé à préserver ce secret et rappelle régulièrement à la jeune femme d'être prudente. En effet, les humains craignent les malédictions que ces dernières peuvent jeter grâce à leurs ailes, tandis que les Mages sont extrêmement rares et contraints de sacrifier plantes ou animaux pour jeter des sorts avec les risques élevés que cela implique. Lucia a toujours dissimulé avec soin sa véritable nature, mais sa rencontre avec l'espion Quinn et l'exécution de son premier sortilège ont attisé sa curiosité, d'autant que le conflit entre les deux espèces semble plus confus qu'il n'est officiellement colporté... Et quel comportement doit-elle finalement adopter face à Modeus, auquel elle s'est attachée et qui se révèle avoir été conçu pour détruire les Fées ?

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    Le thème de la différence ressort largement dans cette intrigue. Au sein de ce château de l'écart des batailles, il est des différences de nature, de relations amoureuses, de race, de convictions qui se font discrètes par peur du jugement d'autrui. La protagoniste est l'empathie et la tolérance incarnée, mais elle aussi ignore qu'elle sera la réaction de son entourage lorsqu'ils découvriront sa véritable identité. Infiltrée malgré elle parmi les humains, quel rôle jouera-t-elle dans les rapports futurs entre les deux espèces en conflit ?

      Avis personnel : Romantique et drôle, cette série montre dans les premiers épisodes l'influence bénéfique de Lucia sur son entourage. Le lecteur ignore encore au 28ème épisode traduit en français - sur 50 mis en ligne en version originale - de quelle manière les choses vont tourner alors que bien des faits ne sont pas ce qu'ils semblent être, et que bien d'autres lui sont sans doute encore inconnus. De petits détails exposés ici et là doivent également être expliqués et l'évolution en cours de Modeus n'est pas à oublier !

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  • Le Chat qui rendait l'Homme Heureux

    Ne doutez jamais de trouver celui qui saura vous aimer, homme ou animal...

    Bon... Disons-le, ce chat de race Exotic Shorthair est loin d'être un canon de beauté. Agé d'un an donc adulte, au nez naturellement enfoncé coulant un peu, il se tient nonchalamment dans le présentoir d'une animalerie marqué d'une étiquette indiquant un prix au rabais, en arborant un air triste et blasé... Jusqu'à ce qu'un homme le désigne pour l'adopter d'un geste sûr et convaincu ! Dès cet instant, les existences mornes de ces deux êtres solitaires vont s'en trouver irrémédiablement changées, au point de se faire remarquées de leur entourage !

    Le Chat qui rendait l'Homme Heureux

    C'est la vision d'animaux de compagnie dans les animaleries japonaises exposés à la vente comme de vulgaires jouets qui a inspiré à la mangaka Umi Sakurai l'histoire de ce chat dont personne ne veut et qui voit défiler toute une année de sa vie, pendant que les chatons autour de lui sont adoptés à tour de bras. Habitué à s'entendre dire qu'il est vieux et moche, à être moqué pour son nez aplati qui a tendance à couler, il laisse les jours passer sans plus rien espérer. Le professeur de piano Fuyuki Kanda de son côté est veuf et seul depuis plusieurs années. Ayant gardé à l'esprit le souhait de son épouse d'avoir un chat, il jette son dévolu sur ce mâle qu'il trouve "trop mignon". Tous deux heureux d'avoir trouvé un compagnon font des efforts pour se plaire tout en apprenant à se connaître. Toutes leurs pensées sont obnubilées par l'autre, au point que le lecteur se demande comment ils ont pu vivre l'un sans l'autre jusqu'à présent !

    Umi Sakurai a d'abord mis en ligne ses planches toutes les semaines sur ses comptes Twitter et Pixiv. L'éditeur Square Enix en a ensuite acquis les droits pour les publier dans ses magazines Monthly Shonen Gangan et Gangan Pixiv. Sept volumes sont aujourd'hui parus au Japon. Une adaptation en série a également été réalisée et diffusée, avec l'acteur Kusakari Masao dans le rôle de Fuyuki Kanda et une peluche robotisée pour incarner Fukumaru.

      Avis personnel : Le lecteur ne peut que s'attendrir en assistant à la cohabitation de Fukumaru et de son "Papa", aux moments de joie et de nostalgie lorsque chacun s'apprivoise, de maladresse et d'humour aussi lorsque Kanda se révèle ignorant en matière de litière face son compagnon qui a tout de même son caractère ! La présentation dans ce premier tome de l'entourage de Kanda, dont l'enthousiaste Yoshiharu Moriyama et le brusque Kobayashi, promet d'élargir l'horizon et l'influence de ces deux solitaires qui se sont parfaitement trouvés, et trouveront certainement dans les volumes prochains une grande famille.

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  • Les Carnets de l'Apothicaire

    Romances, intrigues et poisons dans les quartiers du Harem de la Cour Impériale !

    Kidnappée par des trafiquants d'esclaves, Mao Mao se retrouve servante dans le Quartier très fermé des Favorites de l'Empereur à la Cour Impériale. Très vite, des cas d'empoisonnement émergent et malgré sa discrétion, la jeune fille se fait remarquer pour sa connaissance des plantes et  des substances toxiques ; d'abord par le haut-fonctionnaire Jinshi, puis par la concubine Gyokuyo, qui l'emploie comme dame de compagnie...

    Ecrit par Natsu Hyuga et mis en ligne sur le site de publication Shosetsuka ni Naro dès Octobre 2011, ce roman en cours de parution d'aujourd'hui 35 chapitres est acquis par la maison d'édition japonaise Shufunotomo, qui le publie une première fois en 2012 sous forme d'intégrale reliée, puis en 2014 de dix volumes de genre Light Novel - roman à destination des jeunes lecteurs aux pages garnies d'illustrations - . Son adaptation en version manga est prépubliée dans le magazine Monthly Big Gangan dès Mai 2017, avant de paraître en tomes reliés chez le même éditeur, soit Square Enix.

    Les Carnets de l'Apothicaire

    Le tramage des ombres et des motifs sont parfaitement équilibrés aux côtés des drapés des tissus et des détails des bijoux esquissés au trait fin, donnant des planches aussi raffinées que le cadre dans lequel se retrouve la jeune Mao Mao : le Quartier des Femmes de la Cour Impériale, où sont confinées les concubines. Leur statut de Favorite et de potentielle mère d'héritiers, symbole de beauté et d'abondance, les expose à des manipulations et des complots au sein même de leurs Pavillons privés. Elevée dans le Quartier des Plaisirs de la ville, Mao Mao connaît les subtilités de la séduction et respecte les règles de conduite que lui impose sa situation de roturière vendue... Même si elle n'en pense pas moins ! Rusée, observatrice et têtue malgré son jeune âge, elle mène ses enquêtes dans ce milieu aussi implacable que charmant, aussi éblouissant que ténébreux, où le moindre battement de cils peut porter un message et une tasse de thé, une toxine mortelle.

      Avis personnel : Beau, drôle et instructif ! Les investigations de Mao Mao informent sur les moeurs sociétales et amoureuses de l'époque, sur les usages de produits cosmétiques ou pharmaceutiques, autant judicieux pour certains que mal avisés pour d'autres. L'auteure n'a pas vocation première à condamner les lois d'alors qui s'imposent aux femmes, bien qu'elle les remette en question à travers les propos de son héroïne. Elle préfère mettre en avant l'intelligence et l'ingénuosité des concubines, courtisanes et paysanes qui parviennent à tirer leur épingle de ce jeu aux règles faites par les hommes au seul avantage des hommes.

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  • L'Oracle du Messager

    Parmi tous les oracles sur lesquels ma mère s'est renseigné avant de choisir Le Langage Secret des Animaux, se trouve l'Oracle du Messager. J'ai vraiment cru qu'il allait lui plaire, car elle adore les romans de genre Fantasy et les créatures qu'on y retrouve, comme les dragons et les elfes... Mais non. Bien qu'elle le trouve magnifique, elle n'a pas réussi à se l'approprier... Ou c'est lui qui n'a pas voulu d'elle : les cartomanciens prétendent que c'est tout à fait possible, question d'énergies ! Toujours est-il que cela ne m'empêche pas de vous le présenter !

    Cet oracle se présente sous la forme d'un jeu de 50 cartes brillantes, assez épaisses et dorées sur tranche à l'effigie de créatures fantastiques en rapport avec tous les éléments de la Nature - dragons, elfes, faunes, nymphes, animaux symboliques - réalisées par Ravelynne Phelan et serties d'une devise très simple à interpréter. Le numéro dont elles sont notées permet de trouver la page correspondante dans le livret explicatif du coffret. Chaque carte présente un dos qui rappelle le bois verdi - le même qui cadre les illustrations - marqué d'une étoile à cinq branches.

    Pour se rapprocher de la Terre-Mère et lui demander conseil avec l'Oracle du Messager, il existe trois tirage. Le premier d'une carte unique vous présente votre Guide pour la journée. Le Tirage de l'Ame et de l'Ombre vous fait tirer une première carte qui représente la part de votre personnalité dans l'ombre, une seconde qui représente la part de votre personnalité à mettre en lumière, puis une troisième qui vous suggère la force de votre personnalité qui vous y aidera. Le Tirage de l'Arbre de Gaïa utilise quant à lui 12 cartes et creuse la réponse à une question ou une situation plus complexe.

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