Comme je l'expliquais dans l'article qui le présente, ma mère m'a proposé mon premier oracle divinatoire : Le Bestiaire du Chaman. Elle ne croit pas à la destinée ni au karma en tant que tels, mais pense que nous faisons nos opportunités et notre chemin de vie par notre volonté et nos intuitions, pour peu que nous sachions nous affirmer et nous écouter. Certains parleront plutôt d'énergies... Juste une différence de vocabulaire, car elle a volontiers suivi les conseils de cartomanciens quant à "faire connaissance" avec son Tarot et le manipuler sans poser de question avant de s'en servir. Sinon, cela aurait le même intérêt que jeter des dés ; mais nous avons tous au moins une fois lancé les dés de manière à forcer la chance, pas vrai ? M'attacherais-je ainsi à mon premier oracle à 14 ans ?

En réalité, tirer les cartes n'est pas un jeu. Vous devez commencer par choisir un jeu qui vous inspire et dont la finalité - guérison, consultation ou autres - est ce dont vous estimez avoir besoin. Manipulez-le, observez ses cartes avant de procéder aux tirages expliqués selon la question, les tarots et les oracles. Avec le Bestiaire du Chaman, je peux effectuer un tirage en croisement : je tire une première carte qui me représente, et une seconde que je place perpendiculaire dessus qui représente un blocage ou une erreur de jugement. Je peux choisir d'ouvrir le livre comme je le ressens ou tirer simplement une carte qui me préconisera un rituel à faire et une réflexion à méditer.

La raison pour laquelle ma mère m'a tendu cet oracle - à part les illustrations d'animaux sauvages dont elle savait qu'elles me plairaient - , c'est l'incitation à faire un rituel sécurisant, m'obligeant à me poser pendant ce temps et à travailler sur la réflexion suggérée par la devise de l'animal. Il peut suffire d'une feuille de papier et d'un crayon, de respirer profondément ou de boire un grand verre d'eau pour vivre ce moment à la fois de détente, d'introspection et de concentration.

Dans le grenier de mes grands-parents, j'ai retrouvé un vieux jeu de Dames Chinoises ! L'emballage en carton était un peu abimé et les pions en jaune, rouge, bleu, noir, blanc et vert ne me plaisaient pas. Qu'à cela ne tienne : j'ai juste mis une couche de peinture fraîche aux noirs et aux blancs, mais j'ai repeint les autres en doré, argent, cuivre et bronze avant de les vaporiser de vernis satiné. Le plateau en bois brut étant parfait, je lui ai juste passé un coup de torchon imbibé d'huile de lin.

Comme je craignais que la boîte en carton frotte contre la tête des pions remis à neuf montés sur le plateau, j'ai préféré jeter l'emballage et glisser le tout dans un sac... Fait maison ! J'ai découpé le bas d'une chemise de nuit usée au diamètre du plateau en comptant de la marge pour les ourlets du fond et de l'ouverture, puis j'ai passé un fil de même couleur de part et d'autre des coupes du tissu pour qu'il ne s'effiloche pas. J'ai ensuite choisi un ruban large en coton simple et ai confectionné l'ourlet de l'ouverture de façon à ce qu'il puisse glisser à l'intérieur, avec un trou aux bords brodés par lequel l'en sortir et le nouer. J'ai finalement cousu l'ourlet du fond, et voilà !

Je me suis décidée à faire un deuxième de la même manière, plus petit pour y ranger les pions, afin qu'ils ne soient perdus ou ne retrouvent pas finalement abimés en tombant au fond du grand sac !

Sans devenir des écolos pour tout et tout le temps, ma famille et moi avons pris l'habitude de réutiliser et de recycler, que ce soit pour cause d'usure ou par envie de changer de déco. Repeindre nos meubles et rafraîchir nos coussins avec du tissu neuf n'a pas de secrets pour nous. Quant à faire quelque chose avec des chutes de tissus ou des habits trop petits, nous ne manquons pas non plus d'imagination. Que faire d'une paire de chaussettes trouées, à part les repriser ? En faire des mitaines personnalisées !

Coupez le talon et la partie où se logent les orteils en laissant assez de tissu pour faire un ourlet. Prenez une aiguille et du fil de même teinte que la chaussette. Si celle-ci est en jersey, du fil à coudre suffit ; si elle est en mailles plus ou moins larges, vous pouvez vous servir de coton à canevas. Passez et repassez votre fil de part et d'autre le long des coupes, de façon à bloquer le tissu qui a tendance à s'effilocher.

Pour les parties dans lesquelles vous glisserez vos doigts et votre pouce, rabattez l'ourlet à l'intérieur et cousez tout le tour de la coupe. Il ne vous reste plus qu'à personnaliser vos mitaines. Des chaussettes en jersey peuvent être brodées, mais il vaut mieux envisager de coudre des petits boutons ou des patchs amusants à dissimuler les trous des vêtements sur des mailles plus larges !

Cookies, crêpes, gâteaux, cakes, biscuits... On a vite fait le tour des pâtisseries, qu'on ne peut pas préparer dès qu'il manque des oeufs ou du beurre. En cette période de confinement, faire les courses peut poser problème... Ou ne pas faire envie, tout simplement ! Les cuisiniers ne sont pas les derniers à nous dire de faire d'abord avec ce que nous avons sous la main et avec les restes : et si on en profitait aujourd'hui pour s'y tenir ?

La base en boulangerie-pâtisserie, c'est la pâte à pain blanc : farine, levure et eau. Rien de plus simple, ni de plus nourrissant, sain et peu calorique. La majorité des gens aime le pain et en France, un repas sans n'est pas un vrai repas. Sans compter qu'on peut facilement trouver en magasin différentes farines pour varier les textures et les goûts ! Il se suffit presque à lui-même en tant que gourmandise. Ne lui manque qu'un peu de sucré, peut-être... Mais alors, juste un peu !

Je vous propose donc d'agrémenter une pâte à pain basique de graines et de fruits secs ; de graines de tournesol, de lin, de noisettes, d'amandes... et de pruneaux, de raisins, de figues, d'abricots... Sans oublier ce que vous pouvez encore mettre sur le dessus pour le décorer, comme des graines de sésame, de chia ou de pavot ! Vous n'avez que l'embarras du choix ! Un peu de sucre en poudre ou de miel si cela vous manque, le tout mélangé et placé au four ou dans la machine à pain pour la cuisson. Le secret pour qu'une pâte lève bien, c'est la température de l'eau : bien chaude, mais pas brûlante ! Vous obtiendrez alors un bon pain tout chaud garni, parfait pour le goûter et le petit-déjeuner.