• Les Carnets de l'Apothicaire

    Les Carnets de l'Apothicaire

    Romances, intrigues et poisons dans les quartiers du Harem de la Cour Impériale !

    Kidnappée par des trafiquants d'esclaves, Mao Mao se retrouve servante dans le Quartier très fermé des Favorites de l'Empereur à la Cour Impériale. Très vite, des cas d'empoisonnement émergent et malgré sa discrétion, la jeune fille se fait remarquer pour sa connaissance des plantes et  des substances toxiques ; d'abord par le haut-fonctionnaire Jinshi, puis par la concubine Gyokuyo, qui l'emploie comme dame de compagnie...

    Ecrit par Natsu Hyuga et mis en ligne sur le site de publication Shosetsuka ni Naro dès Octobre 2011, ce roman en cours de parution d'aujourd'hui 35 chapitres est acquis par la maison d'édition japonaise Shufunotomo, qui le publie une première fois en 2012 sous forme d'intégrale reliée, puis en 2014 de dix volumes de genre Light Novel - roman à destination des jeunes lecteurs aux pages garnies d'illustrations - . Son adaptation en version manga est prépubliée dans le magazine Monthly Big Gangan dès Mai 2017, avant de paraître en tomes reliés chez le même éditeur, soit Square Enix.

    Les Carnets de l'Apothicaire

    Le tramage des ombres et des motifs sont parfaitement équilibrés aux côtés des drapés des tissus et des détails des bijoux esquissés au trait fin, donnant des planches aussi raffinées que le cadre dans lequel se retrouve la jeune Mao Mao : le Quartier des Femmes de la Cour Impériale, où sont confinées les concubines. Leur statut de Favorite et de potentielle mère d'héritiers, symbole de beauté et d'abondance, les expose à des manipulations et des complots au sein même de leurs Pavillons privés. Elevée dans le Quartier des Plaisirs de la ville, Mao Mao connaît les subtilités de la séduction et respecte les règles de conduite que lui impose sa situation de roturière vendue... Même si elle n'en pense pas moins ! Rusée, observatrice et têtue malgré son jeune âge, elle mène ses enquêtes dans ce milieu aussi implacable que charmant, aussi éblouissant que ténébreux, où le moindre battement de cils peut porter un message et une tasse de thé, une toxine mortelle.

      Avis personnel : Beau, drôle et instructif ! Les investigations de Mao Mao informent sur les moeurs sociétales et amoureuses de l'époque, sur les usages de produits cosmétiques ou pharmaceutiques, autant judicieux pour certains que mal avisés pour d'autres. L'auteure n'a pas vocation première à condamner les lois d'alors qui s'imposent aux femmes, bien qu'elle les remette en question à travers les propos de son héroïne. Elle préfère mettre en avant l'intelligence et l'ingénuosité des concubines, courtisanes et paysanes qui parviennent à tirer leur épingle de ce jeu aux règles faites par les hommes au seul avantage des hommes.

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